Assemblée de coordination Paris République 1er mars/366 mars 2017

Assemblée de coordination, 01/03/2107, aux Grands Voisins

37 personnes présentes en Assemblée

A noter : Le problème du logement des militants de Nuit debout a été posé pendant l’Assemblée. Il a été proposé d’ouvrir un squat pour ces sans-logis. Le DAL reste l’organisme le plus averti sur les questions du logement.

A noter : le modérateur a menacé de quitter l’Assemblée à cause d’un membre qui s’est mis en colère contre lui.

L’Assemblée commence sur une description du « cadre relationnel » du déroulement de l’Assemblée, un ensemble de règles issu de la sociocratie. La question du temps de parole nécessaire aux sujets que l’on aborde a été posée pendant l’Assemblée. Un désaccord se pose sur l’ordre du jour, et sur les priorités de certains membres. La question est de savoir comment organiser l’Assemblée : quels sont les points à aborder en priorité ? Certains préfèrent parler de l’événement du 32 mars, pendant que d’autres souhaitent aborder les points concernant la logistique.

Certains assimilent les discussions entre les membres de l’assemblée de coordination sur l’ordre du jour à de la bureaucratie. Les discussions prenant une demi-heure du temps de réunion.

Des personnes sont venues pendant l’Assemblée de coordination du 22 mars et l’ont perturbée, ce qui a dérangé certains membres.

Textes et solidarités

Un texte a été créé par le collectif Stop Bolloré, un vote va être lancé pour que l’Assemblée de coordination co-signe le texte. Une page facebook va être créée pour lancer l’événement.

Un texte des collectifs Espace commun et Nos Droits contre leurs privilèges avait été co-signé par l’Assemblée de coordination, il a été demandé d’apporter une contribution financière.

La logistique

La logistique paraît être une question fondamentale pour dynamiser l’occupation de la place et assurer

Des propositions ont été faites pour les statuts de l’association. Le titre de l’association pose question. Faut-il l’appeler : « Association de l’Assemblée de coordination de Nuit debout Paris République » ?

Certains ont montré leur opposition à ce qu’une association se crée. D’autres estiment qu’il est indispensable que la gestion de l’argent et des outils soit encadrée par une association avec des statuts précis. Officialiser les transferts de fonds, ou la récolte des dons permet d’assurer la circulation de l’argent, que celle-ci ne soit pas incontrôlable.

Certains voient l’association comme un moyen de se faire de l’argent, d’autres ne sont pas d’accord avec cette vision des choses.

La question des trésoriers se pose également. Le prénom des trésoriers a été indiqué sur la page nuidebout.fr/paris/resorerie ; la question d’ouvrir un compte en banque se pose également.

La question du nom a été posée à un juriste, celui-ci n’a vu aucun problème à ce que le nom de Nuit debout soit intégré au nom de l’association. Le vote semble être la meilleure issue à la question du nom.

La logistique est parfois inaccessible, certains posent la question de la gestion des outils communs. Les trésoriers sont disponibles pour parler des coûts d’éventuels nouveaux investissements.

La sono avait grillée, elle a besoin d’être réparée. La réparation tarde à se lancer. La sono appartient à un particulier extérieur à l’Assemblée de coordination.

En ce qui concerne le camion, peu de chauffeurs sont en capacité de le conduire ; il manque de monde à la logistique.

Un local a été acquis pour entreposer les outils pour la cantine.

Numérique et communication

Une map a été créée pour montrer les événements de mars. Un compte twitter a été créé : « 20 printemps 17 » ; la demande a été faite de récupérer le compte twitter de Nuit debout (@nuitdebout).

Les comptes twitter ont une durée de vie limitée.

Il a été proposé de mettre en place une équipe de communication.

La question de la portée politique du pseudonyme « vote blanc » est assimilé par certains à une récupération politique. La question de la propriété des comptes est posée.

Le besoin de mettre en place une équipe de communication qui réponde aux enjeux nationaux. La question se pose de savoir comment remettre en route la communication. Un compte « Rencontre des Nuits debout » a été créé pour offrir une alternative. Certains pensent qu’il est difficile de mettre en route une dynamique. Le compte « Rencontre des Nuits debout » est très dynamique. On a besoin d’une équipe de communication nationale répondant aux enjeux nationaux, équipe attitrée, rendant compte en assemblée. Le manque de solidarité est problématique.

Changer de nom paraît être une solution pour certains.

Le propriétaire du compte periscope « Nuit debout » a refusé de partager celui-ci.

Le « mediacenter » fait prévaloir avant tout des formations qu’il offre, mais ne propose pas ses services et n’accepte pas d’être remis en question dans ses méthodes. Un lien existe avec ce groupe et invite certains membres de l’Assemblée de coordination a y entrer. Certains expriment une aversion à échanger avec l’équipe dite du « mediacenter », d’autres non. L’équipe fonctionne avec des formulaires d’inscription qui sont sensés instaurer une confiance, et qui créent une certaine réticence chez certains membres de l’Assemblée. Certains n’ont jamais reçu de réponse après avoir rempli le formulaire de contact.

FB national = 170 000 abonnés. Pr continuer à investir. dispositif collégial se répartit les tranches horaires de post. Il existe des règles. Etre acteurs, admin de la page.

Il ne s’agit pas de créer de la concurrence entre différentes équipes de communication, mais de mettre en place une complémentarité.

Qui faut-il inclure dans une éventuelle nouvelle équipe de communication ? Comment la constituer ?

Un participant issu de la Nuit debout de Marseille a demandé à l’Assemblée de coordination comment accéder aux outils de communication parisiens

Le rendez-vous a été donné le mardi 7 mars pour poser la question de la communication sur la place de la République.

32 mars

Le rendez-vous à République est symbolique car il s’agit de l’anniversaire de Nuit debout.

Un texte a été lu en Assemblée de coordination par le collectif étudiant qui souhaite organiser le 32 mars (festival de l’engagement). Il pose notamment la question des désaccords entre des membres de l’Assemblée de coordination sur le cadre organisationnel de l’événement. Certains ont reproché notamment la diffusion d’une liste de  contacts.

Le texte a été plutôt bien reçu par les membres de l’Assemblée de coordination.

Un membre du collectif est venu en Assemblée présenter l’événement qu’il projette. Le mouvement Nuit debout bénéficie d’une réputation fulgurante qui amène les collectifs extérieurs à avoir des difficultés à travailler avec Nuit debout.

Le spectre de la récupération des mouvements politiques par le Parti Socialiste a été évoqué en Assemblée. Il y a cependant une transparence sur les comptes, aucun financement extérieur n’a été indiqué. Par ailleurs, le festival de l’engagement est trop « révolutionnaire » pour être soutenu par les organismes habituels de financement. Les codes employés par le collectif étudiant font penser à certains aux codes du Parti Socialiste. Le collectif revendique cependant des propositions dites « citoyennes ». Nuit debout amène beaucoup de monde, et attire les convoitises.

N’ayant pas les mêmes objectifs, la co-organisation entre le Festival de l’engagement et Nuit debout paraît difficile.

Les revendications du collectif d’étudiants sont remises en question par certains membres de l’Assemblée de coordination. Ces propositions sont : le service civique, le Compte personnel d’activité ou le « cadre Républicain ». Le membre du collectif étudiant s’est expliqué sur ses propositions. Le collectif étudiant n’est pas connu, ce qui génère des méfiances. Le reproche a été fait par certains que le collectif n’a pas été assez inclusif avec l’Assemblée de coordination. Les revendications émanant de Nuit debout n’apparaissent pas dans le texte du collectif étudiant (festival de l’engagement).

De nombreux membres de l’Assemblée désirent que Nuit debout soit séparée du festival de l’engagement. L’image que véhicule Nuit debout est critiquée.

Les streets medics, + la commission ouverture de squatt : arrêter de perdre du temps.

La question des initiatives individuelles a été posée.

La cantine qui fait habituellement vivre Nuit debout Paris République a prévu de collaborer avec le collectif étudiant. Certains collectifs issus de Nuit debout prévoient d’être présents sur la place de la République. La question de la forme paraît plus essentielle que la question du fond. Il est important qu’il y ait une réelle écoute envers l’Assemblée de coordination. En ce qui concerne la cantine, l’essentiel est de nourrir des bouches, pas de faire des distinctions entre les uns et les autres.

L’un des problèmes est l’absence de référencement de l’Assemblée de coordination sur le net, le collectif étudiant n’était pas informé sur l’existence de l’AC.

La question se pose de savoir qui souhaite participer à l’événement. Certains membres souhaitent travailler avec le collectif étudiants, d’autres non. Le collectif étudiant a besoin de Nuit debout pour porter une voix anticapitaliste. La question du partage de l’espace a été posée également. Faut-il faire une Assemblée ?

Si les échanges aboutissent à une « déclaration de guerre » cela pourrait être très problématique.

Propositions faites pendant l’ordre du jour :

– discuter de l’organisation pendant des réunions en dehors de l’Assemblée de coordination pour ne pas perturber les discussions ;
– renforcer la logistique en investissant dans des micros sans fil et une nouvelle enceinte ;
– écrire un appel à volontaires et le diffuser sur les réseaux ;
– réinvestir la commission des sans-logis ;
– créer un compte twitter pour l’Assemblée de coordination ;
– ne pas aller sur la place de la République le 32 mars, mais à l’Assemblée nationale.

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