Assemblée de coordination Paris République 18 janvier/324 mars 2017

Assemblée de coordination Paris République 18 janvier/324 mars 2017

Aux Grands Voisins.


Dans l’attente d’un compte-rendu écrit, un enregistrement audio -improvisé, incomplet- de cette assemblée est disponible en deux parties sur Soundcloud : https://soundcloud.com/espacevocal/sets/nd-paris-ac-18janvier2017

20 personnes présentes

A noter : Il y a une caisse pour l’Assemblée de coordination, celle-ci est tenue par Boris, Adèle et Joëlle.

Le modérateur de l’Assemblée a été tiré au sort au début de la rencontre.

Documentaire France 5 Nuit debout

La propagande médiatique qui visait à ne plus du tout parler de Nuit debout est en train de faiblir.

Beaucoup de monde parle de Nuit debout en ce moment. La question de la structure de Nuit debout a été posée.

La question : « qu’est-ce que c’est Nuit debout maintenant ? » n’a pas été posée. Nuit debout revient à la mode. Les médias nous observent, mais nous aussi les observons.

Un documentaire à retracé les quatre premiers mois d’occupation des places, les débuts de Nuit debout. Le documentaire fait plus de tort que de mal à Nuit debout. Un documentaire peu représentatif de la réalité à Nuit debout. Pour certains, le visionnage était insupportable. D’autres ont été moins dérangés, le documentaire montre le côté militant et fraternel. Un historien est venu parler de Nuit debout comme si le mouvement était passé.

C’était la première fois que les Nuitdeboutistes voyaient le mediacenter à l’œuvre. Il y a une volonté de travailler ensemble à Nuit debout. En s’appropriant la communication, le media center a généré beaucoup de détestation.

La question de l’absence de décisions prises par Nuit debout a été posée. Les intervenants et personnes interviewées pendant l’émission n’étaient pas représentatifs de Nuit debout. Certains n’attendaient pas grand chose du documentaire. Beaucoup d’argent est dépensé pour attaquer Nuit debout. Si l’on faisait un documentaire sur Nuit debout aujourd’hui, cela signifie que l’on accepte d’être suivis.

Beaucoup d’éléments ont été omis. Il faut que nous fassions des actions pour faire remarquer que nous sommes pas morts. Tous les documentaires sont fragmentaires. Il y a aussi du positif dans le documentaire.

Nous devons être capables de produire des images. Il faut un calendrier médias pour que les membres de l’Assemblée de coordination soient invités, c’est le seul moyen de déconstruire la propagande.

Mumble

On a besoin de liens les uns avec les autres,

Enregistrer l’Assemblée de coordination peut permettre de mettre en archive nos travaux.

Besoin de gérer l’organisation du mumble.

Le mumble peut permettre de connecter les villes entre elles.

La technique aurait dû être préparée avant le début de l’Assemblée. En attendant de régler les quelques problèmes techniques pendant l’Assemblée.

La manifestation anti-répression

relayée sur le twitter Nuit debout et sur le site web.

Certains ne sont pas d’accord avec l’idée d’occuper simplement la place de la République, il y a besoin également d’agir. La coordination anti-répression est venue informer l’Assemblée de coordination sur des sujets précis. Il faut qu’il y ait une défense pour les militants. Il faut apporter du soutien à l’anti-répression. La Defcol a été arrêtée, la relève se met en place auprès de l’anti-répression.

Nuit debout, ce n’est pas qu’un mouvement citoyen de démocratie directe, c’est aussi autre chose. Il est important qu’il y ait une « permanence, » c’est-à-dire un lieu commun où tout le monde puisse venir à la rencontre des Nuitdeboutistes.

Nuit Debout?

Nuit debout a une entité : c’est la réelle démocratie ; et dénoncer l’absence de démocratie partout.

Il est nécessaire de travailler sur du concret. Le travail qui est fait en Assemblée de coordination, même s’il est laborieux, est un travail que les autres collectifs ne font pas.

Les Jours heureux font un séminaire du 12 au 14 février. De nombreux mouvements citoyens sont invités. Nuit debout est invitée. L’un des sujets abordés : la coopération : réfléchir à comment coopérer entre différents collectifs. Ils souhaitent faire un fond politique commun. Parfois nos directions s’éloignent. Il serait important que celles & ceux qui se rendent à l’événement fassent un compte-rendu de leur déplacement.

La question suivante : « Quelles sont nos valeurs communes ? » On n’est pas obligé de se mettre derrière la bannière de quelqu’un d’autre. Besoin de s’inclure dans le débat politique. La proposition de s’insérer dans le débat a besoin d’une forme appropriée qui n’est pour le moment pas définie. Veut-on créer un fond politique ?

Réunir les collectifs citoyens et à un niveau national est peut-être contradictoire avec les principes de la démocratie directe. L’important est de créer le débat.

L’Assemblée de coordination est parfois ennuyeuse. Nuit debout doit-elle vraiment faire du contenu ? Nuit debout serait-elle un « service public » bénéfique à la convergence des luttes ?

Les Jours heureux souhaitent relier les mouvements citoyens. Pouvons-nous partager nos pratiques ? Certains membre de l’Assemblée ne croient pas trop à l’idée d’interpeller les candidats. Certains s’opposent à ce que Nuit debout apparaisse dans le programme des Jours heureux. Il serait important qu’on aille à l’événement avec nos propositions. Nuit debout n’a pas à s’effacer.

Nous sommes les seuls à ne pas filtrer les Assemblées, à accepter une multitude de sensibilités. Certains veulent bannir la sociocratie de Nuit debout.

Est-ce que Nuit debout peut se structurer ? Certains pensent que structurer peut nuire à la spontanéité. Certains débats à Nuit debout n’ont pas été tranchés. Avant de proposer de faire des campagnes politiques, nous devons préparer ce que nous allons apporter comme changement. Nuit debout est un lieu de rencontre entre les différents politiques. Nuit debout peut être un lieu de rencontre entre les différents collectifs.

On n’arrivera jamais à identifier exactement Nuit debout. Une pratique se met en place. Les actions des faucheurs de chaises sont très marquantes et peuvent permettre de relancer la mobilisation.

Besoin de reprendre la dynamique des cent propositions. Le besoin de faire une université d’hiver se fait de plus en plus ressentir. Appel à volontaires : faire une présentation des propositions et une revendication ; faire un lancement médiatique avec la liste des propositions pour un événement aux alentours du 20 février. L’idée serait d’avoir une proposition phare pour taper sur les présidentielles. Une pétition jury citoyen devrait être créée.

Nuit debout n’a pas forcément à s’intéresser aux élections présidentielles, Nuit debout est d’abord présente pour changer nos modes de vie.

Inter ND

Certaines Nuits debout ne veulent pas venir à Paris pour le 31 mars. Pour donner envie de venir à Paris le 31 mars, il faut que l’événement soit bien préparé.

Des participants de la Nuit debout de Rennes ont proposé de passer en Assemblée de coordination le mercredi 25 janvier. La coordination inter-nuits-debout demande une vraie persévérance dans les efforts. Un groupe Challain-la-Potherie a créé un programme pour samedi 18 mars au dimanche 19. Il serait question d’y parler monnaie locale. La permaculture est un sujet qui y sera abordé.

La Nuit debout d’Angers a fait une flex-yourte, il faudra ramener son matériel pour pouvoir construire la yourte.

Nuit debout Toulouse a créé jours debout pour être présente au premier tour de l’élection présidentielle pour refuser le modèle politique actuel.

L’idée est de connecter les Nuits debout entre elles. Les outils de communication se contentent de relayer les différents ce qu’il se passe dans les différentes Nuits debout ; il serait possible d’aller plus loin.

Forum

Le 19 janvier, Lux Perpetuis sera projeté au cinéma la clé.

Le 21, un événement sera fait sur la place avec au programme :

– un arbre sera peint sur une toile ;

– un orchestre de légumes avec un repas pour les réfugiés ;

– 14 heures, un atelier participatif sur la démocratie ;
– 16 heures, collectifs contre les violences policières ;
– 17 heures, débat sur les articles des Temps Modernes ;

– 19 heures, et demain que faisons-nous ? puis concert.

Le 31 mars

Il faut porter un message fort pour le nouveau départ.

La structure de la communication est pyramidale. On ne peut travailler qu’avec les groupes dits « constructifs » c’est-à-dire ouverts au dialogue.

La question qui se pose est la suivante : combien de jours durera l’événement. Il serait mieux que l’événement se passe sur plusieurs jours.

Chaque Nuit debout pourra proposer son intervention. Le 31 mars peut être l’occasion de faire une action. Il est important que chaque Nuit debout puisse faire son propre programme.

Pour le 31 mars, on ne peut pas imposer quelque chose. Les actions doivent être discutées en Assemblée de coordination avant qu’elles ne soient diffusées par la coordination.

Il est important de savoir qui sera présent le 31 mars pour prévenir toutes les Nuits debout des villes.

Un thème est lancé : il faut que sa pète en 2017.

Samedi 28 janvier, un rendez-vous sera organisé de 14 heures à 18 heures.

Propositions faites pendant l’Assemblée :

– faire une Assemblée nationale Nuit debout (possibilité de l’organiser via mumble) ;

– créer une commission cinéma debout pour poser la question de la production des films ;

– faire une scénographie pour l’occupation de la place (coins atelier réparation de tout, cuisine, écovillages, accueil, ateliers graphiques) ;
– faire un rendez-vous le 4 ou 5 février pour faire une réunion de préparation du 31 mars ;
– faire un forum du printemps pour réunir du monde ;
– occuper les places jusqu’en 2018 ;
– créer une structure
– lancer un grand message contre les institutions
– proposer aux autres associations le mode de modération adopté en Assemblée de coordination ;
– faire une manifestation avec des chaises le 28 janvier ;
– peindre un œil sur une toile de peinture, et défiler avec ;
– faire un multiplex avec plusieurs festivals vendredi 20 janvier.

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