Assemblée de coordination Paris République 21décembre//296 mars 2016

Assemblée de coordination Paris République 21 décembre//296 mars 2016


22 participantes & participants présents.

A noter : Pour éviter les problèmes avec la police et l’extrême-droite (fachos), Nuit debout Marseille a décidé de se renommer « Marseille en état d’urgence social. » Une mailing list a été récemment créée pour interconnecter les Nuits debout par Marseille.

Nuit debout est dans un dispositif « d’hiver. »

Besoin de réparer les groupes électrogènes et le trépied (gaz).

Bilan 18 décembre « Faites la dignité »

Il y a eu des retours très positifs par rapport à l’événement du 18 décembre. C’est la première fois qu’un événement est relayé entre plusieurs Nuits debout. Plusieurs acteurs ont participé à l’événement : Bridge initiative, Nasskoune, etc. Il y a eu un don de 1000 € L’événement a été préparé en deux semaines. Accueillir les associations est fondamental. Certaines associations peuvent venir naturellement participer à des événements Nuit debout.

Le 18 décembre, plus de trois cents assiettes ont été servies. Besoin de plus de personnes dans les équipes. Certaines personnes ont consacré énormément de leur énergie dans l’événement. Peu de personnes ont participé, peu de monde a apporté son aide pendant l’événement.

Pas de local, pas de gaz, soit 15 heures de temps de cuisson. Le matériel est stocké dans un squat « le Condo » à Montreuil.

De très gros risques ont été pris à la communication, notamment sur les promesses d’émission magazine et de concerts, idem pour les duplex non réalisés. Il y a eu des ratés au niveau de la communication. Marseille a fait un événement similaire au 18 décembre avec une communication poussée. Le but de l’événement à Marseille était de récolter de l’argent à redistribuer à un collectif d’entraide.

La question des autorisations préfectorales est importante, certains préfèrent ne pas déclarer.

Une démarche pour acheter un groupe électrogène a été faite, mais celle-ci a été faite individuellement, et aurait dû être discutée en équipe.

Désaccord sur les opinions des intervenants : la ligne politique a été critiquée. Il est essentiel de valider un invité ensemble avant l’événement. Opposition totale a inviter l’extrême-droite à Nuit debout. Il est important de connaître le profil d’un individu avant de l’inviter en Assemblée. Combattre la dictature est une priorité. Il y a un désaccord sur les personnes à inviter ou non. Besoin de prendre des risques.  Le mélange des genres ne permet pas de comprendre un événement.

Le 24 décembre est proposé un événement similaire sur la place de la République : le Noël des réfugiés. Une réunion a été proposée le 22 décembre pour préparer l’événement. Il est possible de communiquer l’événement via la page « Faites la dignité » car il est dans sa continuité. Certains bénévoles se sont proposées pour le samedi.

La vidéo qui a été faite pendant le duplex avec un Syrien, la vidéo a été faite par un journaliste indépendant (Matjules) qui souhaite que si l’on utilise ses images, on le nomme dans le montage. Il est normal de signer un travail. Ne pas signer, c’est ne pas connaître le fond d’un message. Matjules signe Mouvement debout libre ; peut-il refuser qu’on utilise ses images sur Nuit debout sans signer ?

Besoin de plus de solidarité entre les organisateurs lorsqu’un événement est proposé par l’Assemblée de coordination. Besoin d’une équipe accueil et récolte d’argent.

Le travail commun est essentiel, mais le travail individuel doit également être valorisé. Comment faut-il travailler en commun ? Plus on est, mieux c’est.


Nasskoune (organisation syrienne)

Le projet de Nasskoune a été très bien accueilli.

L’idée est de partager avec Nuit debout.

L’Assemblée de coordination est favorable a créer de véritables partenariats avec des mouvements qui lui ressemblent (occupation ; liberté ; manifestations) notamment avec les autres pays. Les luttes ont besoin de se soutenir mutuellement. Nuit debout est représentative de toutes les luttes. Le commun, c’est la lutte ; c’est là-dessus qu’on pourra se réunir.

Le 15M était une occasion de faire une coordination internationale. Pour exemple de coordination, Barcelone a diffusé l’événement « Faites la dignité. »

Il y a de nombreux points communs entre Nuit debout et Nasskoune. Comment faut-il se financer ? Nasskoune souhaite se financer en vendant des choses. Nasskoune veut favoriser l’éducation ; proposition de faire des cours via skype. Nasskoune veut favoriser les activités artistiques. Travailler en dehors des banques et de l’État. Nasskoune est contre la violence.

La lutte syrienne révolutionnaire bénéficie d’une très faible visibilité.

L’idée est-elle de partager des projets en commun ? ou de considérer Nasskoune comme un simple invité ? Nasskoune est un mouvement très engagé, d’où l’enjeu à travailler en commun avec Nuit debout.

Il y a un combat à mener sur le web pour déconstruire les discours de propagande. Il est important d’avoir des bases solides pour argumenter et construire la pensée.

Le capitalisme est une cause fondamentale de la guerre. Les réformes sociales étaient l’une des raisons de la révolution en Syrie. La France est le troisième vendeur d’armes au monde. La situation dans le monde est une situation commune ; ce qu’il se passe en Syrie a des conséquences en France, et ce qui se passe en France a des conséquences en Syrie.

Les thématiques de division culturelle comme la religion sont développées par les puissances. L’isolement est un danger pour tout le monde. Le risque que la religion prenne le dessus sur le débat politique est grand.

Il est essentiel de créer un réseau international indépendant des États.

Une marche de Berlin vers Alep part le 28 décembre.

Le film Le Coût de leurs privilèges est récemment sorti, et sera diffusé à la parole errante prochainement.

TV-debout a proposé de faire des reportages sur la place.

Pour rappel, chaque premier vendredi du mois, un multiplex entre les Nuits debout est accessible sur mumble à 19h.


Discussions relatives aux luttes

Pour faire changer le monde, il faut commencer par faire changer la France. Seul le nombre de citoyennes & citoyens fera changer les choses. La guerre civile est une possibilité. Nuit debout est un symbole, la question est la suivante : que faut-il en faire ? Les combats sociaux et les combats institutionnels sont fondamentaux. Comment agir pour les élections ? La répression a étouffé les manifestations et épuisé les manifestants.

Étant donnée la diversité, la créativité et l’ouverture qu’a permis Nuit debout, il est important de parler de son avenir. La question qui est posée est la suivante : comment continuer la mobilisation ? Nuit debout aurait éventuellement besoin d’initiatives individuelles. Nuit debout n’est pas politique mais son existence a une dimension engagée. Il est essentiel de favoriser des débats d’opinion à Nuit debout.

Besoin de préparer la campagne électorale de manière stratégique. En France, la situation s’aggrave. Certains voient le vote comme un moyen de lutter contre le fascisme. Le 31 mars peut être l’occasion de proposer un programme commun. La réponse artistique peut être une solution pour lutter contre la montée du Front National.

Les syndicats ont lourdement été pénalisés pendant l’année.

Lire le livre de Bernard Weber, Demain les chats.

Le principe d’un philosophe est de savoir débattre avec une opinion contraire. La division entre les gens est une arme politique fréquemment employée. Il essentiel d’apporter un contenu.


Propositions faites pendant l’Assemblée :

– faire une réunion spécialisée sur les questions politiques ;
– formuler une éthique de la communication qui favorise l’intérêt général aux intérêts personnels ;

– faire un orchestre de légumes : une multitude de personnes participent à l’épluchage des légumes directement sur la place ;

– faire une « tombola debout » pour récupérer de l’argent ;
– faire un financement participatif ;
– faire un « rendez-vous des troupeaux et bergé d’île de France » ;

– se débarrasser de la « mafia politique » qui est à l’Élysée ;
– inviter des réfugiés en Assemblée de coordination pour connaître leur opinion sur l’organisation ;
– imprimer l’inventaire logistique qui a été réalisé récemment pour le rendre accessible à toutes & tous ;
– faire un 15M de l’habitat nomade pour faire un lien avec les associations ;
– faire une occupation symbolique chaque mois ;

– refaire un événement Faites la dignité en février ;

– faire un appel à ce que chacune & chacun écrive sa carte de vœux ;

– faire un mur de la honte (photos des massacres) qui soit perpétuel ;
– faire un documentaire pour décrypter la situation en Syrie ;
– avoir un calendrier international sur des luttes qui nous réunissent.

Classé dans Comptes rendus , Décisions et déclarations d'assemblée

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