L’heure est grave. La mairie PS-PCF de Lannion interdit les rassemblements de Nuit Debout Lannion devant notre maison commune, nous avons nommé la mairie. Les autorité prennent pour prétexte un incident matériel, par ailleurs immédiatement condamné par le mouvement, survenu après 56 jours de présence sans heurts.
Elles en profitent pour faire une liste fallacieuse de griefs, auxquels il manque bien sûr la vraie raison : le tort politique qu’un groupe de citoyens consternés et organisés peut provoquer envers des apparatchiks d’un système politique moribond.
Nuit Debout Lannion s’y attendait. Ainsi, une délégation a réclamé une rencontre avec le maire, hier. Elle s’est tenue dans la journée.
Venez toutes et tous marquer votre attachement à ce point de repère, désormais clairement attaqué !
Source: (38) Radio Debout Lannion
Pour en savoir plus :
Re-bonsoir les Nuit Debout, debout et encore debout.. Décidément, la canaille politicarde n’a pas fini de nous écoeurer, de montrer ce dont elle est capable et jusqu’où elle est peut descendre.. À Lannion aussi, Nuit debout s’en souviendra.. Coalition PCF/PS; pfff.. Concubinage plutôt.. Comment veulent-ils que les citoyennes et citoyens leur fassent encore crédit.. « Et cependant, Elle tourne.. » Salutations..
Un sentiment d’écœurement m’agace.
Un sentiment de révolte m’agite.
Ainsi donc la dernière cartouche va être tirée, comme tant attendue mais tant inespérée.
Car pour pouvoir continuer d’emprunter pour que ce système tienne au moins jusqu’aux prochaines élections, il leur faut davantage d’austérité.
Le déni le plus total, le plus abjecte, l’insulte au peuple qui pense, encore.
Insulte à la démocratie (ce qu’il en reste), insultes aux classes populaires.
Ridicule, aberrant, absurde, burlesque, dérisoire, crétin, couillon, grotesque, piètre, stupide, insolent, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier le ressenti, pour qualifier ce déni.
A provoquer la levée des boucliers, à diviser, marginaliser, casser, briser, ils provoquent la haine, le mépris, la désobéissance, la révolte, la violence, dénoncée par leurs médias.
Qu’en restera-t-il ? Des émeutes, des blessés, des morts ? Un mouvement citoyen qui s’éteindra ? Des élections qui verront siéger plus extrémistes qu’eux ?
Quel que soit le chemin que nous prendrons, le chaos est au bout.
A moins d’un réveil général et global.
Vers une privatisation des espaces publiques ?