Très rapidement après l’éclosion du mouvement NuitDebout (le 31 mars dernier) a émergé le journal en ligne GazetteDebout, aux côté de deux autres médias : RadioDebout et TVDebout. Journalter a eu la chance d’interviewer l’une des fondatrices de la Gazette, Laury-Anne.
Une démarche collaborative pour une information alternative
L’objectif de la Gazette est de donner une autre vision du mouvement que celle donnée dans les médias « classiques ». Les publics sont en effet intéressés par une information alternative qui permet de comprendre ce qui se passe concrètement sur la place [de la République]. « Il ne s’agit pas seulement de créer un nouveau média, mais d’offrir une plateforme où les gens peuvent s’exprimer. » raconte Laury-Anne. GazetteDebout est effectivement un véritable média participatif où chacun est invité à contribuer (via des tribunes, des témoignages…). Certains articles sont ainsi co-construits avec les lecteurs. GazetteDebout se fait également le relais de toutes les initiatives issues du mouvement et de ses manifestations : l’une des dernières en date, Anti-REP, un site d’informations sur la répression et les violences policières, présenté ici .
La vie et le fonctionnement du journal reposent entièrement sur le bénévolat. Et ce n’est pas toujours facile, lorsqu’on exerce une activité à côté. Laury-Anne en témoigne : « GazetteDebout, c’est un peu comme une seconde vie : je travaille beaucoup la nuit ! »
GazetteDebout est largement consultée, atteignant parfois plus de 13 000 vues par jour. Une consultation à hauteur de sa qualité : à travers de nombreux contenus de toutes sortes (articles, photos, dessins…), le journal indépendant de la NuitDebout invite ses lecteurs à participer à une vraie réflexion sur les sujets qui l’occupent : droit du travail, conditions d’accueil des migrants, liberté de la presse, ultra-libéralisme…
La ligne éditoriale est ainsi relativement souple et touche largement les problématiques des inégalités.
Et après ?
S’il reste pourtant encore beaucoup de matières à traiter, Laury-Anne se demande comment faire pour continuer. « RadioDebout s’est arrêtée. Elle relayait les Assemblées Générales, les interviews sur la place mais avec l’été, c’est compliqué… ». Laury-Anne espère que le mouvement et la dynamique qui ont animé les places publiques françaises durant ces derniers mois reprendront pleinement à la rentrée. Mais avec l’important réseau militant qui s’est développé depuis les débuts du mouvement, il y a sans doute peu de craintes à avoir. Et en attendant, la Commission des JeuxDebout a créé un cahier de vacances pour prolonger NuitDebout durant la période estivale. Vous le trouverez ici.
Merci à Laury-Anne pour sa contribution précieuse à Journalter et longue vie à GazetteDebout !
Marion.
Pour en savoir plus : http://gazettedebout.fr/
. GazetteDebout = continuez – les Media en France ont trop de Pub – En Angleterre ils arrivent sans cela –
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Commentaire n° 5 sur 6.
Bonjour à tous.
L’article titré « GazetteDebout : exprimez-vous ! » fut publié par « admin » le 25 juillet « 2016 » après le prétendu Jésus Christ (A.L.P.J.C.). Il est classé dans la catégorie « NuitDebout en France ».
Il contient notamment ceci : « […] le journal indépendant de la NuitDebout invite ses lecteurs à participer à une vraie réflexion sur les sujets qui l’occupent : droit du travail, conditions d’accueil des migrants, liberté de la presse, ultra-libéralisme… La ligne éditoriale est ainsi relativement souple et touche largement les problématiques des inégalités. [Sous-titre :] Et après ? S’il reste pourtant encore beaucoup de matières à traiter, Laury-Anne se demande comment faire pour continuer. ».
C’est à cause d’une partie de cela que le présent commentaire est placé.
Il est parlé de la « liberté de la presse » mais l’emploi peu après du mot « ainsi » montre que c’est envisagé en tant qu’une des « problématiques des inégalités ».
Il est aussi écrit que « il reste pourtant encore beaucoup de matières à traiter » mais rien ne dit que ça concernerait autre chose que des « problématiques des inégalités ».
Et à propos d’inégalités, ce qui en est dit montre qu’il est pensé au domaine économico-social. C’est ce seul aspect qui est indiqué par « conditions d’accueil des migrants ».
Il y a donc la confirmation de ce qui est écrit en d’autres articles : le mouvement Nuit debout s’intéresse beaucoup à l’aspect économicosocial quoiqu’il ne soit pas le seul.
Ce qui concerne la liberté, notamment de conscience, ne fait pas partie de ses préoccupations. Il y a notamment l’acceptation des tyrannies religieuses.
Ainsi se termine le commentaire n° 5 d’une série de six qui furent déposés ce même jour sur le présent site internet de Nuit debout.
Le n° 1 est à l’article « Pour fédérer Nuit Debout : à vos propositions », classé dans la catégorie « Important ».
Le n° 6 est à l’article « Nuit(s) Debout », classé dans la catégorie « NuitDebout en France ».
Merci et salutation.