100 mars, 69e jour et toujours debout !

Pour célébrer ce 100 mars, voici un retour en 10 moments clés sur les 69 jours de lutte, débats, rencontres…

31 mars On ne rentre pas chez nous

Après la manifestation contre la loi travail, ne rentrons pas chez nous, occupons une place parisienne, passons la #NuitDebout pour résister et créer, retrouvons nous le 31 mars ! Cela fait 69 jours que le mouvement Nuit Debout se réunit sur la place de la République à Paris et un peu partout en France. Nuit debout s’est organisée, s’est imposée dans les médias, même si elle refuse d’avoir un leader, un porte-parole et une liste claire de revendications.

32 mars (1er avril) — On est encore là

C’était pas prévu pour durer et pourtant on est encore là. Après une première nuit passée place de la République à Paris et dans d’autres villes, deux mille personnes se sont retrouvés le 32 mars pour continuer la mobilisation contre la loi Travail.

42 mars (11 avril) Marmite Gate

Lundi 11 avril, en fin d’après-midi, Nuit debout est de retour place de la République. Malgré la déclaration faite en préfecture de nous rassembler sur la place et d’y apporter du matériel, les forces de l’ordre en décident autrement. Des CRS empêchent la sono et la cuisine d’arriver sur la place et vont jusqu’à détruire les plats préparés par les bénévoles de Resto Debout. Sur Twitter, on parle de #MarmiteGate

51 mars (20 avril) Orchestre Debout

Plus de 300 musiciens ont répondu présent pour interpréter la Symphonie du nouveau monde, d’Antonin Dvořák, au cœur de Nuit debout. Moment magique, unique, mémorable qui restera marqué dans les esprits des nuit deboutistes présents.

 

56 mars (25 avril) AG au Théatre de l’Odéon

La lutte pour le retrait total de la Loi Travail continue, avec la participation à toutes les manifestations et aux actions communes. Pour la première fois depuis le 31 mars, l’Assemblée générale de Nuit Debout quitte la place de la République. Elle se tient lundi 56 mars, au Théâtre de l’Odéon. Une décision prise en soutien aux Intermittents du spectacle, qui occupent le théâtre parisien depuis hier dimanche 24 avril. Il avait déjà été occupé en mai 68 par le Comité d’Action révolutionnaire qui souhaitait en faire un lieu de rencontre entre étudiants, artistes et ouvriers.

62 mars (1er mai) — Fête du Travail

 

72 mars (11 mai) 49.3

 

Tout s’accélère. Valls dégaine le 49.3 pour faire passer en force la Loi Travail. Des rassemblements spontanés s’organisent un peu partout en France. Nuit Debout dépose une motion de censure populaire contre le 49.3 de la Loi Travail.

74 mars (13 mai) — le Raid

Radicalisation des autorités qui envoient le Raid pour déloger Nuit Debout Rennes.

76 mars (15 mai) Global Debout

Dimanche 76 mars  des centaines de milliers de citoyens(de 28 pays et 300 villes) se sont rassemblés sur des centaines de places dans le monde entier. Ils ont ainsi répondu à l’appel international lancé par Nuit debout Paris d’occuper les places publiques du monde entier pour se rassembler, s’exprimer et se ré-approprier la politique.

 

87 mars (26 mai) On arrête tout

Nuit Debout Toulouse et Nuit Debout Le Havre lancent un appel national à bloquer le pays le 26 mai (87mars) pour protester contre la loi El Khomri et le déni démocratique du 49.3. Ils sont rejoints par de nombreux rassemblements Nuit Debout qui bloquent l’économie ce jour là.

Classé dans NuitDebout en France , Paris

2 réponses à “100 mars, 69e jour et toujours debout !

  1. Nous avons un problème: comment pouvons-nous cautionner que des gamins pacifistes, oui, je parle bien des Veilleurs, se fassent tabasser alors qu’ils étaient venus débattre des sujets qui nous intéressent?
    Maintenant c’est nous qui passons pour les fachos, bien joué, vraiment!

  2. C’est le comble ! Une carence importante du sens de la responsabilité de chacun. A l’heure de la télésurveillance massive imposée un peu près partout, il faudrait souffler à nos congénères violents qu’ils devraient mieux organiser leurs luttes, s’ils veulent être efficaces , et d’avoir le courage d’agir à visage découvert puisque le manifestant d’une noble cause n’à pas à craindre de revendiquer. (Certes, les gaz lacrymos’ obligent souvent – et plus que de raison – à adopter un masque de fortune, en mode d’Autodéfense de l’Inégalité (ou « A*I », copyright Phu Quoc)…
    Pour être plus efficace, par exemple, les casseurs pourraient se décider à proscrire toute autre arme que des petits cailloux ; ces petits projectiles cassent aussi pas mal mais, justement, ne font pas trop de mal. Trois avantages : 1- Ils caractérisent mieux leurs luttes médiatiquement, 2- ils se solidarisent de toutes les intifadas dans le monde, 3- ils discréditent politiquement les violences policières, devenues disproportionnées.
    A bon entendeur…

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